top of page
Rechercher

Psychopraticien : un titre libre… mais à manier avec discernement

  • Photo du rédacteur: sbuschiasso
    sbuschiasso
  • 6 juin
  • 2 min de lecture


ree

Ces derniers temps, un mot revient souvent dans les pratiques d’accompagnement : psychopraticien.

Il évoque la sphère “psy”, la thérapie, un certain professionnalisme. Mais peu de personnes savent que ce titre est en réalité non protégé, non réglementé… et donc librement utilisable.


Oui, librement.


En clair : n’importe qui peut se présenter comme psychopraticien, sans formation obligatoire, sans cadre éthique reconnu, sans supervision. Une simple carte de visite peut suffire.


Et c’est là que ça pose problème.


Car les personnes qui consultent un “psy” le font souvent dans des périodes de vulnérabilité, de doute, de souffrance. Elles ont besoin d’un cadre clair, d’un accompagnement compétent, d’un repère fiable. Et non d’un professionnel “auto-désigné” dont on ne connaît ni la formation, ni les pratiques.


Mais alors… quid des autres pratiques non réglementées ?

Vous pourriez me dire : “Mais la sophrologie non plus n’est pas une profession réglementée.” Et vous auriez raison.


La différence ?

Elle tient dans l’honnêteté de la démarche, la transparence du parcours, et le cadre dans lequel on exerce.


De mon côté :

  • Je suis psychologue du travail de formation

  • J’ai suivi une formation sérieuse et complète en sophrologie

  • Je m’inscris dans une pratique supervisée, encadrée, avec une déontologie claire


En somme : ce n’est pas le fait d’être “non réglementé” qui est dangereux. C’est le fait de revendiquer un titre flou en laissant croire qu’il garantit une expertise.


Ce que je propose, ce n’est pas de juger, mais d’informer.


Dans un monde où la santé mentale prend (enfin) plus de place dans les préoccupations, il est essentiel de clarifier les rôles, les pratiques, les formations.

Et d’outiller chacun pour faire des choix éclairés.

Le bon accompagnement, c’est d’abord celui qui respecte l’autre, sa vulnérabilité… et l’éthique du métier.


Vous avez une question sur un titre “psy” ?

Vous vous interrogez sur le choix d’un professionnel ?

Écrivez-moi, je me ferai un plaisir d’en discuter.

 
 
 

Commentaires


bottom of page