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Effet de mode ou vrai outil d’ancrage ? Ce que cachent vraiment les sophro-balades

  • Photo du rédacteur: sbuschiasso
    sbuschiasso
  • 12 mai
  • 2 min de lecture





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Les pratiques bien-être se multiplient, et parmi elles, la sophro-balade fait parler. Nouvelle mode ou outil pertinent pour apaiser le stress, reconnecter corps et esprit, et remettre un peu de bon sens dans nos vies ? Décryptage d’une pratique pas si anecdotique.


Soyons honnêtes : au premier abord, sophro-balade, ça peut sonner comme une énième lubie bien-être sortie tout droit d’un salon zen, avec encens, bols tibétains, et promesse de "lâcher-prise" à volonté.
Bref, un effet de mode de plus ?
Et pourtant…

Quand on gratte un peu, on découvre qu’il ne s’agit pas juste de flâner en respirant fort (même si, entre nous, on sous-estime clairement le pouvoir de bien respirer).
Une sophro-balade, ce n’est pas juste une promenade. C’est une expérience sensorielle, une pause mentale, un entraînement à la pleine présence, guidée par les outils concrets de la sophrologie.
Ce n’est pas une rando sportive. Ce n’est pas non plus un atelier de développement personnel déguisé. C’est un espace-temps suspendu, loin du brouhaha mental et des agendas saturés, pour se reconnecter à son corps, à ses sensations, à ce qui se passe ici, maintenant.

Et la nature, dans tout ça ? Elle n’est pas juste un décor. Elle joue un rôle actif : apaisante, vivante, parfois confrontante aussi – et c’est là que ça devient intéressant.
Parce que oui, marcher avec conscience, ce n’est pas juste pour « faire joli ». C’est aussi réapprendre à voir ce qu’on ne regarde plus.
Observer les nuages, sentir les rayons du soleil sur son visage, le souffle du vent, écouter les oiseaux, le bruissement des feuilles… ou même le silence. C’est simple. C’est puissant. Et ça manque cruellement dans nos vies saturées d’écrans et de bruit.

La sophrologie nous aide à nous recentrer sur nous-mêmes. La nature, elle, nous ramène à l’essentiel.S’y reconnecter, c’est reprendre conscience de notre place, sentir les énergies qui circulent, s’inscrire dans un tout plus grand que soi.
Et non, rien de mystique là-dedans. Pas de philosophie new age en vue. C’est scientifiquement prouvé : l’énergie circule dans le végétal comme dans le minéral — énergie solaire, énergie thermique, électromagnétique…
Passer du temps dans des environnements naturels où l’énergie circule librement (forêts, bords de mer, montagnes) a des effets bénéfiques prouvés sur notre santé mentale : réduction du stress, baisse de l’anxiété, amélioration du bien-être général.
Observer les rythmes naturels, ressentir la connexion avec le vivant, ça nous transforme.
Parce que se rapprocher de la nature, c’est aussi se rapprocher de notre humanité, loin des injonctions, des notifications, de la surconsommation.

Alors non, les sophro-balades ne sont pas un gadget. Ce sont des bulles d’oxygène dans un monde qui court.
Pratiquer la sophrologie, c’est aussi une philosophie de vie. La nature n’est pas un décor : elle est une alliée.
Et puis franchement… il y a pire comme tendance que d’aller se promener dans les bois en se reconnectant à soi, non ?

 
 
 

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