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La confiance en soi comme injonction

  • Photo du rédacteur: sbuschiasso
    sbuschiasso
  • 9 janv. 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 août 2024



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Savoir « se vendre », donner « une bonne image de soi »...avoir confiance en soi et le montrer sont devenus la norme ; une injonction qui forcément pourra nous rendre malheureux.

Évidemment, avoir confiance en soi c’est positif, mais y est-on pour autant obligés ?


La psychologie « positive », branche de la psychologie qui « s’attache à promouvoir chez les individus et dans les organisations le bien-être et les ressources des individus », une espèce de « fabrique du bonheur », selon le père de la psychologie positive, Marin Seligman, la psychologie positive donc est devenue en cela une « nouvelle morale », comme le dit Saverio Tomasella (« Oser s’aimer, développer la confiance en soi »).

Ce dernier ajoute, à propos de la confiance en soi, qu’elle « se joue entre soi et soi. Il s’agit d’un ancrage personnel ». C’est-à-dire faire pour soi, sans se préoccuper du regard des autres.


La sophrologie travaille précisément cet ancrage. En portant attention à son corps, à sa respiration, à ses ressentis, et de ce fait on se réconcilie avec lui. Et donc avec soi.

La sophrologie permet d’identifier ce qui est bon pour soi, et nos ressources internes pour y arriver.

La détente du corps et du mental alliée à l’écoute de nos ressentis permet cette prise de conscience.

Ce temps pour soi permet cet ancrage, cet enracinement dans le temps présent. Et cet ancrage induit le positif dont nous avons besoin.

En psychologie, l’ancrage peut d’ailleurs être définit comme une méthode de conditionnement qui consiste à associer un état émotionnel positif à une action précise.

La sophrologie, dont les inspirations sont multiples, nous aide à être ancré et donc par là même a une action directe sur le bien-être et la confiance en soi (croire en ses forces), voir même l’estime de soi (l’amour de soi et la confiance en soi). L’estime de soi est un peu notre moteur, dont la confiance serait le carburant.


Évidemment, la vie n’est pas linéaire (et heureusement) et est aussi faite d’épreuves qui viendront mettre à mal cette belle harmonie… mais aussi la renforcer. Car comme le précise le philosophe Charles Pépin, dans son essai « Les vertus de l’échec » :  « Les plus grandes réussites ont souvent été précédées par des échecs. L’être humain ne peut pas réussir sans s’être trompé avant. C’est son processus normal d’apprentissage. Ses erreurs lui permettent d’ajuster le tir et d’avancer. »

Voilà qui est inspirant et nous aide à voir dans nos échecs une force, et tout au moins quelque chose dont nous n’avons pas à avoir honte. De quoi reprendre confiance…


Pour terminer, je cite à nouveau Charles Pépin, dans son essai « La confiance en soi, une philosophie » qui ajoute au sujet de la confiance en soi qu’elle est aussi la confiance en la vie, en les actions que nous menons, en notre entourage, etc. : « Et comme l’on ne maitrise pas tout, la confiance en soi, c’est aussi faire de son mieux, et laisser faire la vie ! »


 
 
 

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